COMITÉ DIRECTEUR – ROGER ANDRÉ : « J’AI COMPRIS À UN MOMENT QUE JE NE CONNAISSAIS PAS LES RÈGLES… »

COMITÉ DIRECTEUR – ROGER ANDRÉ : « J’AI COMPRIS À UN MOMENT QUE JE NE CONNAISSAIS PAS LES RÈGLES… »

 

APRÈS UNE BELLE CARRIÈRE DE JOUEUR SUR LES TERRAINS DU DÉPARTEMENT, ROGER ANDRÉ S’EST LANCÉ DANS L’ARBITRAGE AVANT DE S’INVESTIR DANS LA COMMISSION DU MÊME NOM AU DISTRICT DE LYON ET DU RHÔNE.
UN PARCOURS ET UN INVESTISSEMENT QUI L’ONT CONDUIT À INTÉGRER DERNIÈREMENT LE COMITÉ DIRECTEUR.
ENTRETIEN…

Roger, tu viens d’intégrer le comité directeur du District de Lyon et du Rhône. Peux-tu nous rappeler ton parcours dans le monde du football ?
J’ai commencé à jouer à l’âge de 7 ans au club Rhodia Vaise, devenu le LOSC, où j’ai évolué jusqu’à l’âge de 21 ans. Je suis même devenu entraîneur-joueur à l’âge de 20 ans. Puis, avec trois autres joueurs, nous sommes partis pour créer le club de Saint Cyr au Mont d’Or où nous avons gravi six échelons en six saisons pour finir en promotion d’excellence avec trois titres de champion du Rhône. A 27 ans, j’ai rejoint d’autres amis à l’AS Craponne où nous avons gravi quelques divisions, jusqu’à la PHR de l’époque avec comme fait marquant, un huitième tour de coupe de France contre l’AS Martigues, pensionnaire de L2.

Tu t’es ensuite lancé dans l’arbitrage. Comment t’es venue cette « vocation » ?
A l’âge de 33 ans je m’occupais de l’accueil des arbitres pour des tournois de jeunes et j’ai eu le « bonheur » de dire que j’aimerais bien m’essayer à l’arbitrage. Ni une ni deux, Jean Marie Mallet, Patrick Prestini, Pascal Deshayes et d’autres que j’oublie m’ont habillé avec leur maillot et m’ont mis le sifflet à la bouche. Du coup, je me suis inscrit aux cours d’arbitrage où mon ‘’professeur’’, Pierre Richard, fut d’abord très surpris de voir un ancien joueur ayant récolté autant de cartons se présenter, tout en me confiant que mon expérience de troublions me servirait sur les terrains. J’ai ensuite fait une carrière honorable en district, avec comme fierté d’avoir sifflé sur deux finales de coupe départementale, avant de tourner en ligue comme assistant avec mes potes de toujours, Pascal Deshayes puis Alain Duchamp. Et à 55 ans, je suis devenu observateur.

« JE N’AI JAMAIS BLESSÉ PERSONNE… »

Tu fais donc partie de ceux qui ont vu différentes facettes du ballon en étant un joueur « turbulent » avant de devenir un arbitre respecté. Comment expliques tu ce parcours pas si commun que cela ?
En préambule, je voudrais dire que dans toute ma petite carrière je n’ai jamais blessé un adversaire. L’ensemble des sanctions qui m’ont été infligées, à juste titre, l’ont été pour des contestations. J’ai simplement compris au moment où je suis devenu arbitre que je ne connaissais absolument pas le règlement. Je me suis souvenu de certaines situations qui m’ont values des avertissements. Cela m’a fait sourire tant j’ai dû paraître ridicule aux yeux des arbitres qui me sanctionnaient. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai décidé de donner des cours de règlements dans les deux clubs que j’ai représenté (Craponne et Franc Lyonnais). Et Pierre Richard avait raison sur le fait que d’avoir été joueur m’a souvent servi pour déceler ce qui allait se passer dans mon dos… pour anticiper les contestations à venir de certains.

Tu faisais déjà partie de la commission de l’arbitrage. Quelles ont été tes motivations à rejoindre le CD et comment se sont faites les choses ?
On me l’a tout simplement proposé en lieu et place de Franck Balandras qui souhaitait arrêter. Représenter et défendre le corps arbitral au seins du Comité Directeur de l’instance départementale du football m’a motivé pour m’engager plus encore dans les instances du football. Je tiens au passage à remercier l’ensemble des membres du CD en général et Arsène Meyer en particulier pour l’accueil qu’ils m’ont réservé lors de nos premières réunions.

Du coup, quelle est ta vision du football amateur dans notre département aujourd’hui ?
Le niveau de nos championnats me semble élevé. Pour avoir tourné en D1 et en R3, je peux affirmer, et sans vouloir dénigrer qui que ce soit, que certains matchs de D1 du Rhône sont plus intéressants que d’autres de R3. Je pense que le football amateur de notre district est riche autant dans ses diversités que dans son potentiel et de sa qualité footballistique.

« UN PROFIL RARE AVEC UNE MAIN DE FER DANS UN GANT DE VELOURS… »

Et sur l’arbitrage puisque tu es investi sur le sujet ?
La constatation est la même. Le niveau de l’arbitrage dans notre district en excellent, grâce à une organisation sans faille, aux formations prodiguées par de brillants formateurs et à une motivation de tous les membres expérimentés de la commission des arbitres. Néanmoins, pour que tout cela fonctionne parfaitement, il faut un chef d’orchestre. Le district du Rhône peut se targuer de posséder, en la personne de Jean Claude Lefranc, ce profil rare. Une main de fer dans un gant de velours pourrait parfaitement le définir. Il a su insuffler à nombre d’arbitres le pouvoir de la gagne et ce n’est pas le brillant début de carrière de Jérémie Pignard qui démentira mes propos.

Qu’aimerais tu voir évoluer par-dessus tout ?
Que les acteurs de notre football départemental connaissent un peu mieux les règles de notre beau sport afin que chaque arbitre puisse évoluer sereinement sur les pelouses de notre district.

Le mot de la fin pour toi…
Que cette pandémie nous quitte rapidement afin que nous puissions retrouver le chemin de nos terrains, de nos vestiaires et bien sûr, pour ceux qui me connaissent bien, celui des buvettes, si importantes pour les discussions d’après-match et la convivialité entretenue avec les dirigeants bénévoles de nos clubs.

Propos recueillis par Denis Dupont

Roger ANDRE
Né le
03 juillet 1957 à Lyon 2ème
Job : Retraité après une carrière bancaire et de gestionnaire de patrimoine
Parcours joueur : de 5eme série à la R3 (Rhodia Vaise, AS Craponne, FC Saint-Cyr)
Parcours dirigeant-arbitre : arbitre de D5 jusqu’à D1. Assistant R3

Rencontre avec les Mairies…

Arsène MEYER, Président du DLR, continue ses visites de Mairies, les échanges sont très riches comme celui avec Guillaume SCHROLL, Adjoint aux Sports de DECINES. C’est la 11ème Mairie visitée, cinq autres sont encore au programme du Président dont la Ville de LYON…

Nous vous communiquerons un bilan dès que ces visites seront terminées.

CLUB DES 1000 – MARTINE GRANOTTIER ET MICHEL BLANCHARD : « NOTRE RÔLE DE CHERCHER DES SOLUTIONS… »

CLUB DES 1000 – MARTINE GRANOTTIER ET MICHEL BLANCHARD : « NOTRE RÔLE DE CHERCHER DES SOLUTIONS… »

DÉMARRÉ IL Y A UNE DIZAINE DE JOURS POUR ABONDER LE FAR, LE CLUB DES 1000 ENREGISTRE DES PREMIERS RÉSULTATS TRES ENCOURAGEANTS. DÉJÀ UNE QUINZAINE DE MÉCÈNES ONT RÉPONDU FAVORABLEMENT À L’APPEL LANCE PAR MICHEL BLANCHARD ET MARTINE GRANOTTIER, LES INITIATEURS DE CETTE ACTION SOLIDAIRE.

Martine, Michel, comment est venue cette idée de créer le club des 1000 ?
Martine Granottier : Nous souhaitions déjà créer ce club de partenaires la saison dernière. Nous avions d’ailleurs lancé les premiers travaux avec Vincent Brat, notre alternant marketing et Denis Dupont, notre chargé de communication. Mais la pandémie et l’arrêt de certaines activités dans notre District nous a empêché d’aller au bout de notre démarche.

Pourquoi alors le relancer maintenant alors que l’activité n’a pas encore complètement repris ?
Michel Blanchard : Nous avons déjà soutenu financièrement les clubs la saison dernière sur notre trésorerie. Nous ne pouvons malheureusement pas le refaire à la même hauteur pour celle qui se termine sans mettre en péril notre budget. Mais nous ne pouvons pas rester inactifs non plus, en attendant que l’orage passe ou que des aides publiques arrivent. C’est pourquoi nous avons créé le FAR (Fond d’Aide à la Reprise) dans un premier temps. Sauf que pour abonder financièrement ce fond, il fallait un support avec un projet pérenne derrière. Nous avons donc décidé d’anticiper la création de notre club de partenaires pour abonder le FAR.

Plus concrètement, comment ça fonctionne ?
MB : Nous demandons à minima des mécénats de 1000 euros, soit 400 euros après défiscalisation. Nous sommes bien conscients que ceux qui nous aideront le feront d’abord par solidarité envers le football amateur du département et de ses clubs. Je rappelle à ce sujet que les fonds collectés seront intégralement reversés aux clubs sous une forme qui sera décidée par les membres du FAR. En parallèle, nous travaillons sur un catalogue d’offres que nous pourrons proposer à nos partenaires dans un deuxième temps. Au-delà de nous plus de 50000 licenciés dans 260 clubs, notre district est riche en « produits » ou actions porteuses de valeurs qui peuvent aider à mettre en lumière des entreprises ou entrepreneurs. Nous prévoyons aussi quatre ou cinq événements dès la saison prochaine pour remercier nos partenaires-donateurs et favoriser les échanges « business » entre eux.

« TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR NE LAISSER PERSONNE A QUAI… »

Vous avez commencé le démarchage il y a un peu plus d’une semaine. Quels sont les premiers résultats ?
MG : Ils sont très encourageants. Les responsables d’entreprises ou entrepreneurs que nous avons rencontrés réagissent favorablement dans l’ensemble. Tous ne peuvent pas nous suivre parce que pour certains, leurs entreprises souffrent aussi. Mais ceux qui le peuvent le font sans hésiter et tous saluent l’initiative du District de se bouger pour tenter de trouver des solutions. En interne district, nous avons d’ailleurs demandé à tous nos membres de rechercher dans leur entourage les personnes susceptibles de nous aider.

Le mot de la fin pour vous…
MB : On dit souvent que le monde du football est individualiste. Les premiers résultats de notre collecte démontrent le contraire car certains dirigeants de « gros » clubs ont décidé de nous rejoindre pour venir en aide à ceux, plus petits, qui souffrent. Ca fait forcément chaud au cœur dans la période actuelle et nous encourage dans notre initiative.
MG : Je confirme ce que dit Michel. Mais j’ajouterai que d’autres profils nous ont rejoints comme d’anciens joueurs, des entraineurs ou des prestataires de notre district. Nous n’avons pas la prétention de sauver qui que ce soit, simplement de remplir notre mission d’instance organisatrice du football dans notre département en mettant tout en œuvre pour ne laisser personne à quai quand viendra le retour à la vie d’avant.

Propos recueillis par Denis Dupont

 

Questionnaire sur la reprise

RAPPEL

En plus d’une parution sur le PV 504 du 29 avril, tous les clubs ont été contactés par messagerie pour répondre à un questionnaire (à retrouver ci-dessous) leur demandant de se positionner dans le cas d’une éventuelle reprise en cette fin de saison.

Comme déjà indiqué, la date limite reste fixée au dimanche 9 mai minuit.

Au-delà de cette date limite, nous considèrerons que les clubs qui n’ont pas répondu ne sont pas intéressés pour participer à des matchs officiels (hors championnat) et/ou à poursuivre leur parcours en coupe.

A ce jour, nous déplorons le fait que nous n’avons que peu de réponses.

La Commission Sportive et des Compétitions

 

COMMISSION SPORTIVE ET DES COMPETITIONS LAKHDAR TOUATI : « APPORTER UNE TOUCHE 2.0… »

COMMISSION SPORTIVE ET DES COMPETITIONS LAKHDAR TOUATI : « APPORTER UNE TOUCHE 2.0… »

APRÈS TROIS SAISONS À FAIRE SES GAMMES À LA COMMISSION SPORTIVE ET DES COMPÉTITIONS, LAKHDAR TOUATI VA EN PRENDRE LA PRÉSIDENCE, EN MÊME TEMPS QU’IL INTÈGRE LE COMITÉ DIRECTEUR DU DISTRICT DE LYON ET DU RHÔNE.
ENTRETIEN…

Lakhdar, tu viens d’intégrer le Comité Directeur du District de Lyon et du Rhône en même temps que tu as pris la tête de la Commission Sportive et des Compétitions. Peux-tu te présenter ?
J’ai 44 ans. J’ai pratiqué le football de pupilles à séniors. Puis, après une longue pause, j’ai rechaussé en vétérans dans des clubs autour de chez moi. Tous m’ont laissé de très bons souvenirs. Après cette carrière fulgurante (rires), je me suis pris au jeu d’encadrer en foot animation. J’ai un parcours d’éducateur classique d’une dizaine d’années. J’ai débuté par la catégorie U11 au CS Neuville pour finir avec les U19 du FC Bords de Saône. J’ai terminé mon parcours en club par une vice-présidence puis une présidence délégué au FC Bords de Saône.

Tu avais auparavant rejoint le DLR il y a 3 ans. Quelles étaient tes motivations à l’époque et les circonstances de ton arrivée ?
Après plusieurs années à servir d’éducateur à président délégué de club, je voulais relever un nouveau défi en rejoignant le DLR.  Après une présentation de l’ensemble des commissions, j’ai naturellement choisi la commission qui est le cœur battant de cette institution, la Commission Sportive et des Compétitions. J’aime à dire que je suis un travailleur de l’ombre et les missions de cette dernière me correspondent.

« DIFFICILE DE SE RENDRE COMPTE DE LA GESTION TENTACULAIRE DE CETTE COMMISSION DE L’EXTÉRIEUR… »

Et tes premières impressions, toujours à l’époque ?
Quand je suis arrivé, j’ai été accueilli par Bernard Courrier, le président de la commission, et par son équipe. J’ai été rapidement intégré. Lors de ma formation, j’ai pris le temps de comprendre, d’observer et d’analyser les méthodologies de travail existantes. De l’extérieur, il est difficile de se rendre compte de la gestion tentaculaire de cette commission, et plus généralement, celle du District.

Te voilà donc membre du CD et président de la « Sportive et des Compétitions ». Comment appréhendes-tu ces deux nouvelles missions ?
Avec humilité et impatience. Humilité car les missions qui m’incombent sont importantes (gestion des championnats, calendriers, programmation, respect des règlements, désignation et réclamations…). Avec impatience aussi parce qu‘en rejoignant la liste d’Arsène Meyer, je me suis engagé aux côtés d’un réformateur. Je n’ai jamais été le partisan d’une institution qui vit sur ses acquis, bien au contraire. Je pense que le football d’aujourd’hui est en pleine évolution et que la politique qui va être conduite par le nouveau CD répondra aux convictions que je défends.

« LA COMMISSION SPORTIVE ET DES COMPÉTITIONS SERA AU RENDEZ-VOUS… »

En tant que nouveau président de la « Sportive et des Compétitions », t’es-tu fixé des objectifs ou des axes d’améliorations ?
Cette commission fonctionne bien. Mon prédécesseur me laisse une commission avec une gestion irréprochable et une dynamique d’équipe agréable à diriger. La porte reste toujours ouverte aux acteurs du football rhodanien et je veillerai à ce que nous soyons toujours près des clubs. Je n’oublie pas d’où je viens. Je compte apporter une touche « 2.0 ».

Le mot de la fin pour toi…
Je ne peux pas finir cette interview sans avoir une pensée pour tous les clubs (présidents, dirigeants, éducateurs, joueurs et parents) qui traversent depuis plus d’un an une crise sanitaire qui impacte leur quotidien. Soyons patients, prenons soins des nôtres et nous retrouverons rapidement le chemin des terrains. La commission sportive et des compétitions sera au Rendez-vous.

Propos recueillis par Denis DUPONT

Lakhdar TOUATI
Né le 13/06/1976 à Villefranche sur Saône
Job : Logisticien
Parcours joueur : CS Reyrieux, AS Misérieux-Trévoux, US Formans, CS Neuville, FC Bords de Saône
Parcours éducateur-dirigeant : CS Neuville, FC Bords de Saône

 

 

« CLUB DES 1000 » – PARCE QUE LES PETITES GOUTTES D’EAU FONT LES GRANDES RIVIERES…

« CLUB DES 1000 » – PARCE QUE LES PETITES GOUTTES D’EAU FONT LES GRANDES RIVIERES…

DANS LA FOULÉE DE LA CREATION DU FAR (FOND D’AIDE À LA REPRISE), LE DLR LANCE LE CLUB DES 1000, DESTINÉ A ABONDER LA COLLECTE POUR VENIR EN AIDE AU CLUBS.
AU DELÀ DE LA SOLIDARITÉ SI IMPORTANTE EN CE MOMENT, LES DONATEURS INTÈGRERONT LE FUTUR RÉSEAU D’ENTREPRISES DU DISTRICT…

LE « CLUB DES 1000 », C’EST QUOI ?
C’est le futur club des partenaires du District de Lyon et du Rhône. Mais le projet ne devait voir le jour que la saison prochaine. Compte tenu de la situation sociétale actuelle, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous avons décidé d’anticiper sa création et de la placer sous le signe de la solidarité.
A savoir, il servira dans sa phase de démarrage à collecter des fonds auprès des entreprises pour alimenter le FAR (Fond d’Aide à la Reprise).
« 1000 » non pas parce que nous avons l’objectif de conquérir 1000 partenaires, mais parce que nous visons les 1000 euros de dons multipliés par autant de partenaires que possible.
Ne dit-on pas que « les petites gouttes d’eau font les grandes rivières… ».

POURQUOI MAINTENANT ?
Parce que le District de Lyon et du Rhône a décidé de ne pas attendre les aides fédérales ou publiques pour tenter d’agir en direction de ses clubs. C’est pourquoi le FAR a été créé dernièrement (Fond d’Aide à la Reprise).
L’opération maillots au Groupama Stadium a permis de lancer l’action et de la faire connaitre. Mais il va ensuite falloir collecter des fonds auprès des entreprises. D’où la création du « Club des 1000 ».

QUI PEUT DONNER ?
Les entreprises et entrepreneurs qui souhaitent se montrer solidaires non pas d’un club, mais de tous les clubs de notre district.

COMBIEN DONNER ?
Si la cible est de 1000 euros, les versements resteront évidement libres avec la possibilité d’être faits sous forme de mécénat. Les donateurs bénéficieront alors d’un crédit d’impôts de 60%. 1000 euros versés ne coûteront donc que 400.

POUR QUI DONNER ?
Les sommes récoltées seront intégralement reversées aux clubs sous une forme qui sera déterminée par la Commission FAR. Mais l’objectif est qu’un maximum de clubs du District en bénéficient.

POURQUOI DONNER ?
Si la conjoncture est difficile pour tous les clubs, elle l’est plus pour certains que pour d’autres. Les premiers peuvent aider les seconds parce que c’est ça la solidarité.
Les entreprises ou entrepreneurs qui feront des dons intégreront le futur club des partenaires du District et seront conviés à la première manifestation organisée dès que les conditions sanitaires le permettront. Sans être originale, l’idée sera de mettre en contact les entreprises et de favoriser le business… entre footeux !

Ceux qui le souhaitent pourront également bénéficier de visibilité sur nos réseaux sociaux et d’un article de présentation de leur activité sur notre site Internet*.
Mais surtout, tous les donateurs auront contribué à une action solidaire pour tous les clubs du département.

* : uniquement pour les partenariats

FOOT A L’ECOLE – DES PLIAGES QUI FONT MOUCHE POUR L’ECOLE HENRI WALLON

POUR LA DEUXIEME FOIS EN TROIS PARTICIPATIONS, LA CLASSE DES CM1 DE L’ECOLE HENRI WALLON DE VENISSIEUX A TERMINÉ SUR LE PODIUM NATIONAL DU CONCOURS FOOT A L’ÉCOLE.

NADIA MENNI, L’INSTITUTRICE SPÉCIALISTE, DONNE LA RECETTE DE CETTE RÉUSSITE CULTURELLE, EN MÊME TEMPS QUE SPORTIVE..

A ceux qui doutent que le foot, c’est de l’art, la classe CM1 de l’école primaire Henri Wallon de Vénissieux vient d’en apporter la preuve.
Cinquième en 2017-2018, troisième 2018-2019, les jeunes élèves de Nadia Menni viennent une nouvelle fois d’intégrer le podium national du concours Foot à l’école organisé par la FFF et relayé par le District de Lyon et du Rhône avec une fresque originale à base d’origami*.
Pour mémoire, les classes engagées dans le cursus foot à l’école peuvent proposer un projet culturel autour du ballon rond qui passe devant des jurys départementaux, académiques et nationaux. Celui des CM1 de Henri Wallon, basé sur l’origami*, a manifestement séduit au plus haut niveau cette année.

MADEMOISELLE MAURICE COMME INSPIRATRICE…

« Après avoir proposé des vidéos lors de nos précédentes participations, j’avais décidé de présenter  autre chose cette année, explique Nadia Menni. Nous avons d’abord découvert le célèbre street artist Banksy qui travaille à partir de pochoirs, avant de nous rendre ensuite à une exposition où nous avons pu voir d’autres formes de street art. En classe, nous avons découvert d’autres artistes, Invader puis enfin Mademoiselle Maurice. Je leur ai proposé de réaliser quelque chose en origami, comme elle. Et quand je leur ai présenté le projet foot, une élève a tout de suite proposé de faire les origamis de Mademoiselle Maurice. »

UNE BONNE SEMAINE POUR INSTALLER LA FRESQUE…

La « machine » était lancée même si « tous les enfants n’ont pas adhéré immédiatement mais se sont pris au jeu au fil des jours, continue l’institutrice. A tel point que les dernières semaines, certains venaient faire des pliages pendant les pauses de midi ou en péri-scolaire les soirs quand ils n’emmenaient pas des feuilles de papier chez eux pour avancer plus vite. Il nous a ensuite fallu une bonne semaine pour installer la fresque sur un mur de l’école. »
Le résultat ? Des maillots de foot en papier sur une magnifique fresque représentant l’Euro avec des avions qui débarquent des parachutistes aux couleurs des nations. Mais aussi une œuvre collective qui a encore fait mouche au plus haut niveau fédéral pour… un nouveau podium du concours Foot à l’Ecole pour l’école Henri Wallon de Vénissieux !

Denis Dupont

* Origami : Art traditionnel japonais consistant à plier du papier pour lui donner des formes diverses.

Nadia NEMMI : « Les filles osent maintenant s’incruster à la récréation… »
« Les élèves débutent le cycle foot avec pas mal de préjugés. La plupart des garçons sont sûrs d’eux et les filles font la grimace. Mais après quelques séances, elles attendent les séances avec impatience et disent adorer le foot à l’école, contrairement au foot de la récréation qui leur a donné une mauvaise image de ce sport. Mieux même, beaucoup d’entre-elles osent maintenant s’incruster à la récréation. De leur côté, les garçons se rendent compte que les filles peuvent aussi jouer. Certaines progressent rapidement, notamment dans le placement et les stratégies de jeu, même si elles restent moins à l’aise avec le ballon. Alors que les garçons, souvent, maîtrisent le ballon car ils jouent plus dans leur quotidien. Mais ils ne se rendent pas compte qu’il ne s’agit pas simplement de piquer le ballon pour s’envoler seul vers les cages, sans réussite d’ailleurs, mais qu’il faut sans cesse anticiper les placements, jouer collectif. Un élève, cette année, me disait détester le foot, que c’était un sport de petit chien car on court après un ballon, car ce qu’il observait à la récré ne lui plaisait pas du tout. Il m’a avoué dernièrement que je lui avais fait aimer le foot avec le cycle foot à l’école. »

Ervin TURSIC (USEP du Rhône) : « C’est exceptionnel… »
« Nadia Menni de l’AS USEP d’école Henri Wallon participe au projet Foot à l’école depuis plusieurs années. Et à chaque édition, les travaux de sa classe ont été au minimum primés au niveau départemental. Au niveau national, un nouveau podium en trois participations  est exceptionnel. Que ce soit dans la catégorie « dynamique » ou dans la catégorie « statique » cette année, Nadia Menni a toujours fait preuve d’inventivité et a su mettre en avant l’implication des élèves dans le projet. Rendre les élèves acteurs pour contribuer au développement de l’autonomie et de la responsabilité sont les enjeux principaux qui ont motivé cette production. La participation de la classe, comme à chaque fois, à la rencontre USEP foot à l’école en mai 2021, viendra ponctuer leur engagement sur ce projet éducatif sportif et culturel. Toutes nos félicitations Usépiennes à Nadia Menni et à ses élèves ! ».

Luc Bonnet : « Seule région académique présente sur les 2 podiums d’ailleurs (statique et dynamique) »

C’est une belle 3e place de l’école Henri Wallon de Vénissieux (Rhône) pour la partie « production statique ». Une collègue qui concourt chaque année avec ses élèves à cette opération foot à l’école et a atteint cette année le podium après une précédente 4e place. Une superbe constance dans l’engagement que je souhaitais signaler et qui existe peut-être également dans d’autres départements de notre région académique. Seule région académique présente sur les 2 podiums d’ailleurs (statique et dynamique).

Bravo à cette collègue, à ses élèves et à tous les collègues enseignants et élèves de nos 3 académies qui ont présenté leur projet dans des conditions ô combien délicates.

Mathieu FOÏS (CTD District) : « Nadia Menni et ses élèves nous donnent envie d’y croire… »
Depuis Janvier 2020 j’ai repris le bon travail de Rémi Peloux concernant le développement du foot à l’école dans le département du Rhône. Nous avons en moyenne chaque année quarante classes inscrites. L’objectif principal est de permettre à toutes les filles et tous les garçons scolarisés de pouvoir pratiquer l’activité foot pendant leur temps scolaire, sur un « cycle foot ». Parallèlement, une action a pour but de sensibiliser les élèves sur les valeurs éducatives que prône le « foot ». Un challenge est donc proposé chaque année aux enseignantes et enseignants. Nadia Menni participe au projet Foot à l’école depuis plusieurs années. Son dynamisme et sa créativité ont permis à ses classes de briller sur la scène départementale, régionale et nationale de ce concours par le passé et cette année l’école de Venissieux monte de nouveau sur la troisième marche. C’est énorme et une belle récompense pour les élèves, l’enseignante, l’école mais aussi la ville de Venissieux et notre District. Dans cette période difficile que nous traversons, c’est encore une victoire de l’éducation par le foot. Ce double projet, scolaire et sportif, est une porte vers la réussite, pour les élèves. Nous allons continuer d’œuvrer au côté de l’éducation nationale pour développer le « foot à l’école » dans le département. Nadia Menni et ses élèves nous donnent à tous l’envie d’y croire malgré le contexte sanitaire compliqué. Encore bravo à eux.

 

MAILLOTS OL/DLR – PLUS QU’UN CLIN D’ŒIL, LE DÉBUT D’UNE HISTOIRE

Certes, la victoire n’a pas été au bout pour l’OL qui a peut-être laissé passer sa dernière chance d’obtenir un huitième titre après sa défaite hier soir contre le LOSC.

Malgré tout, la soirée a été belle et réussie pour le football amateur rhodanien avec les deux-cent-cinq maillots exposés dans la tribune ouest du Groupama Stadium, signe de sa belle vitalité malgré les conditions actuelles difficiles. Car la majeure partie des clubs ont joué le jeu en envoyant dans les temps leur maillot, en même temps que les équipes du District ont relevé la gageure d’une collecte à marche forcée en à peine quinze jours de temps.

Mais cette action médiatique et solidaire n’est que le point de départ d’une autre opération, baptisée FAR (Fond d’Aide à la Reprise), destinée à collecter des fonds pour venir en aide aux clubs lorsque le football amateur reprendra ses droits.

En attendant, le clin d’œil du football professionnel-football amateur était beau hier soir et fera date…

 

Communiqué officiel de la Ligue Auvergne Rhône Alpes de Football

> RELEVE N°2 A REGLER AVANT LE 01/06/2021 ET LETTRE DU TRESORIER GENERAL AUX CLUBS DE LA LAURAFOOT

Réception d’une dizaine de correspondances suite à l’appel du relevé N°2 et à la lettre du Trésorier Général, et d’une « pétition » envoyée en courrier simple, sans expéditeur ni entête, non signée, mais faisant apparaitre les noms d’un collectif de clubs, et dont, à parcourir les réseaux sociaux on ne sait pas :

– Si elle est finalement portée par une centaine ou 325 clubs (ou 301 si l’on procède à un décompte précis du nombre de clubs mentionnés dans le courrier) sur les 1600 que compte notre ligue ;

– Par qui elle a été initiée et quels sont les buts effectivement poursuivis ;

– Si elle demande à la Ligue des efforts supplémentaires en matière d’engagements et de licences pour la saison 21/22 ou si elle appelle à ne pas honorer le relevé N°2 envoyé aux clubs fin mars ?

Devant une telle confusion (et dire que l’un des principaux reproches faits à la Ligue est de mal communiquer !), le nombre, la qualité et les réels objectifs des signataires sont bien difficiles à définir. Certains clubs confirment par mail leur signature, tandis que les présidents de certains autres nous ont déjà indiqué qu’ils n’avaient pas donné leur accord ou qu’ils n’ont pas été informés de « l’initiative » qu’aurait pu prendre l’un de leurs dirigeants, sans compter les doublons !

Néanmoins, il n’est pas question de ne pas tenir compte de ces correspondances et le Conseil de Ligue en transmet l’analyse à sa Commission des Finances du 28/4/21, qui associera rapidement à ses travaux un groupe de travail composé d’un panel représentatif de présidents de clubs (dont certains signataires de la « pétition ») possédant une équipe dans les différents championnats régionaux masculins, féminins, seniors, jeunes ou futsal, et des présidents de District pour les clubs départementaux.

Sans nier les difficultés financières que traversent les clubs, le Conseil de Ligue tient à

rappeler :

– Que tous les clubs se sont déjà vus créditer en début de saison au titre du Fonds National de Solidarité, une somme correspondant à au moins 10€ par licenciés sur leurs comptes ligue et district, selon le nombre de licenciés qu’ils comptaient au 30/6/20, soit pour tous les clubs de notre Ligue une somme supérieure à 2,5 M€ ; ce que ne peuvent ignorer les clubs notamment de District (signataires largement majoritaires) dont la plupart sont encore aujourd’hui en excédent sur leurs comptes District !

– Que le précédent Conseil de Ligue a déjà décidé d’importants efforts sur les engagements de cette saison 20/21 (remboursement pour moitié des engagements des équipes séniors masculins R1/R2/R3 et total pour toutes les autres équipes régionales) ;

– Que la FFF a d’ores et déjà annoncé une dotation en matériel de l’ordre de 10 M€ (pour l’ensemble du territoire national soit pour notre ligue un peu plus d’1 M€) à destination de tous les clubs ;

– Que l’Etat, qui permet déjà à tous les clubs ayant des salariés (ils ne sont pas majoritaires mais il y en a notamment chez les clubs fédéraux et régionaux) de bénéficier du chômage partiel, a annoncé pour la prochaine saison la mise en place d’un dispositif « Pass’Sport » qui viendra en diminution du prix de la cotisation demandée par les clubs afin de faciliter la reprise de licences ;

– Et que bien sûr, si des efforts complémentaires peuvent être consentis par la FFF, la Ligue ou ses Districts, ils seront évidemment mis en œuvre dans la limite des possibilités financières de chacune de ces instances.

Dans l’intervalle, le Relevé N°2 reste dû à la date fixée, dans la mesure où si des efforts supplémentaires sont possibles, ils apparaitront sur des relevés ultérieurs pour aider au redémarrage de la saison 21/22.

Les clubs qui rencontreraient des difficultés pour régler le Relevé N°2 peuvent comme à l’habitude demander à bénéficier d’un échéancier en le sollicitant sur : comptabilite@laurafoot.fff.fr 

Télécharger : le communiqué Conseil de Ligue – relevé financier n°2 – 24 avril 2021

 

 

Juridique – Yannis LEMCHEMA : « LA FORME DES ASSOCIATIONS A GRANDEMENT ÉVOLUÉ… »

DEPUIS LA SAISON DERNIÈRE, LE DISTRICT DE LYON ET DU RHÔNE S’EST DOTÉ DE COMPÉTENCES JURIDIQUES AVEC L’ARRIVÉE DE YANNIS LEMCHEMA, POUR SA COMMISSION DE DISCIPLINE, MAIS AUSSI AU SERVICE DE SES CLUBS.
ENTRETIEN AVEC CE SPÉCIALISTE DU DROIT DU SPORT ET ASSOCIATIF, PAR AILLEURS ENCORE JOUEUR ET PASSIONNÉ DE BALLON ROND…

Yannis, raconte nous les circonstances de ton arrivée au District ?
J’ai intégré le District en septembre 2020. Après avoir terminé mes études de droit, j’ai proposé ma candidature en tant que bénévole au sein de la Commission de discipline. J’ai contacté le président de la commission, Bernard Boisset, en lui expliquant les points sur lesquels je pouvais apporter mon aide. Ce dernier, comme tous les membres de son équipe, m’a très bien accueilli.

Quel a été ton parcours auparavant ?
J’ai obtenu une licence de droit privé, puis un master 1 en droit des affaires à l’Université Lyon II. J’ai ensuite intégré le Master 2 en Droit du Sport de l’Université d’Aix-Marseille. J’ai effectué mon stage de fin d’études au sein de la Ligue Méditerranée de football où j’ai découvert le fonctionnement d’une instance régionale de la FFF à travers les travaux de ses commissions. J’ai particulièrement étudié la vie de la Commission de discipline ainsi que la commission d’appel. Cela m’a notamment permis de me former à la rédaction des actes de ces commissions. J’ai également participé à la création d’un site internet d’aide aux clubs ou je rédigeais les contenus d’aide à la gestion administrative des associations. Ce qui me permet aujourd’hui de pouvoir répondre aux demandes de ceux ayant des besoins administratifs.

« NOUS AVONS DÉCIDÉ DE METTRE MES COMPÉTENCES À LA DISPOSTION DES CLUBS  »

Le droit du sport, c’est quoi ?
Le sport est un domaine où de nombreuses branches du droit se rencontrent. On peut trouver du droit des associations, du travail, administratif mais également les lois et les règlements spécifiques à chaque sport. Cela se remarque dans le sport professionnel où les clubs prennent très souvent la forme de sociétés. Ce qui entraîne d’autres problématiques juridiques. Parallèlement, au niveau amateur on peut également noter que la forme des associations telles qu’elles ont été créées, a aujourd’hui grandement évolué. Par exemple, beaucoup d’entre elles aujourd’hui emploient des salariés. Ce qui apporte de nombreuses problématiques en droit du travail ainsi qu’en droit des contrats. Enfin, les règlements de la FFF sont des notions juridiques de premier plan pour nos associations qui doivent s’y conformer.

En quoi consiste ta mission au District actuellement ?
Selon la diversité des problématiques juridiques évoquées précédemment, mon rôle au sein du District revêt donc de multiples formes. Je suis tout d’abord membre de la Commission de Discipline où j’ai notamment la charge de la rédaction des décisions. J’interviens également au sein des Commissions qui ont besoin de mes services. Je peux citer à titre d’exemple celle des règlements ou la PSEM (Prévention, Sécurité, Ethique, Médiation). En accord avec Arsène Meyer, nous avons également décidé de mettre mes compétences à la disposition des clubs qui en font la demande. Je suis pour l’instant intervenu au sein de deux clubs de notre District avec des résultats satisfaisants jusqu’à présent.

« MON CHAMP D’ACTION EST ASSEZ LARGE… »

Sur quels sujets peux-tu venir en aide aux clubs ?
Je peux notamment intervenir pour la rédaction ou la modification de statuts, l’organisation d’assemblées générales ou la défense au sens large des intérêts de l’association. Et quand le contexte sanitaire sera plus favorable, j’ai l’intention d’organiser des sessions de formations à l’attention des dirigeants, de transmettre certaines clés concernant la gestion administrative de leurs associations. Elles porteront notamment sur la rédaction des statuts et du règlement intérieur, la tenue des Assemblées Générales, la gestion de la crise sanitaire, la rédaction et la gestion des contrats de travail (…). En règle générale, j’assiste les structures et les licenciés qui en font la demande pour pouvoir répondre à leurs interrogations et les assister dans leurs démarches. Mon champ d’action est donc assez vaste.

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton activité ?
Beaucoup de choses. Tout d’abord, le fait de travailler dans le milieu du football est un rêve d’enfant. De plus, j’affectionne particulièrement le football amateur. Je connaissais le District en tant que joueur et éducateur depuis plus de 20 ans. Ce qui a permis de faciliter mon adaptation. C’est un milieu qui me plait car il me permet d’être en contact avec des personnes, le plus souvent bénévoles, qui sacrifient de leur temps pour une association sportive. J’ai un grand respect pour ces personnes, et c’est pour elles que je souhaite mettre à disposition mes connaissances.

« NOTRE DISTRICT REPRÉSENTE UN EXEMPLE POUR LES AUTRES DISTRICTS DE FRANCE »

Tu as des projets pour faire évoluer mission ?
J’espère pouvoir répondre au maximum aux attentes des clubs pour pouvoir résoudre leurs problèmes et les accompagner de manière efficace. Ensuite, j’aimerais d’une manière générale augmenter la sécurité administrative des clubs. Sportivement, notre District représente un exemple pour les autres districts de France. Mon but est qu’il en soit de même concernant la structure administrative de nos clubs.

Sinon, côté football, quel est ton parcours ?
Je joue au football depuis l’âge de 6 ans. J’ai partagé toutes ces années entre deux clubs : l’US Vénissieux et le CS Ozon. J’ai également été éducateur dans ces deux clubs.

Tu joues encore ?
Oui, je joue toujours au football, au Vénissieux FC depuis cette saison. Je me considère comme un passionné, donc peu importe le niveau. L’important est de pouvoir se dépenser et prendre du plaisir sur un terrain de football. J’espère d’ailleurs pouvoir le faire le plus longtemps possible.

Le mot de la fin pour toi
J’aimerais remercier l’ensemble des personnes du DLR qui ont favorisé mon intégration depuis mon arrivée, notamment les membres de la Commission de Discipline, ainsi que les membres du Comité Directeur pour leur confiance.

Propos recueillis par Denis Dupont

Yannis LEMCHEMA
Né le 17/08/1991 à Lyon
Job : Juriste
Parcours professionnel : Ligue Méditerranée de football, District de Lyon et du Rhône de Football
Parcours joueur : US Vénissieux, CS Ozon, Vénissieux FC

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