A. BILLON : « FIERE DE PORTER LE MAILLOT BLEU »

Publié le 06/03/2024

REPEREE PAR SES PERFORMANCES A REPETION AVEC L’AS DIEMOZ, AMANDINE BILLON FAIT PARTIE DE LA PREMIERE EQUIPE DE FRANCE DE FUTSAL FEMININ.
ELLE NOUS LIVRE SES IMPRESSIONS A SON RETOUR DE SLOVENIE OU LA SELECTION A ENREGISTRE SA PREMIERE VICTOIRE EN MEME TEMPS QUE L’ATTAQUANTE SON PREMIER BUT EN BLEU…

 

Amandine, tu étais en Slovénie en février avec l’équipe de France féminine de futsal. Comment s’est passé le séjour côté sportif ? 

Le bilan a été très positif avec un match nul pour le premier match (2-2) et pour moi, à titre personnel mon premier but en bleu. Sur le deuxième, nous avons enregistré la première victoire de l’équipe de France dans un match international sur le score de trois buts à un. 

 

Et pour le côté « touristique » ?  

(Rires). Nous n’avons pas eu trop le temps de visiter étant donné le planning très chargé du rassemblement avec deux matchs en seulement quatre jours. Il fallait privilégier les séances d’entraînements, la récupération et le sommeil. Car l’objectif premier restait la performance. 

 

On suppose que tu ne t’attendais pas à faire partie un jour d’une équipe de France A. Ca fait quoi ?  

J’avais déjà eu la chance de porter le maillot bleu en sélection jeune U16, U17 et U18. Mais c’est vrai que cette fois-ci, être appelée en équipe de France A féminine de futsal, a une saveur particulière. Surtout que c’étaient les premiers pas de la sélection en novembre, en Finlande, suivis de cette première victoire contre la Slovénie, plus un premier but pour moi. C’est beaucoup de fierté de représenter mon pays et le futsal français.

 
DES JOUEUSES AVEC DES PROFILS ET DES PARCOURS DIFFERENTS…

Quel sentiment as-tu éprouvé lorsque tu as appris ta première convocation ? 

Beaucoup de fierté, beaucoup de joie et d’excitation à l’idée de reporter le maillot bleu. Aussi soif d’apprendre et de performer dans cette discipline encore peu développée en France. 

 

Parle-nous un peu de cette équipe de France Féminine de Futsal ? 

Elle vient donc tout juste d’être créée avec un premier rassemblement organisé en septembre à Clairefontaine. Nous étions alors trente joueuses. Quinze ont été retenues pour une double confrontation contre la Finlande et pour les deux rencontres en Slovénie. La sélection est composée de joueuses avec des profils et des parcours différents. Certaines ne pratiquent que le futsal, d’autres la double pratique avec le foot à 11. C’est aussi ce qui fait la richesse de ce groupe.
 
COUPE DU MONDE 2025 ET EUROS 2027 EN LIGNE DE MIRE…

Quels sont les objectifs ?  

Les objectifs de la sélection sont de monter les marches les unes après les autres, de travailler, de gagner en expérience, de se construire une identité de jeu et de poser des fondations sans brûler les étapes. Nous avons en ligne de mire en octobre prochain le tour principal des qualifications à la coupe du monde 2025. Et à plus long terme, l’euro 2027. 

 

Un petit mot sur l’AS Diémoz, qui t’a finalement permis de te faire repérer ? 
Déjà, je remercie ce club et tous ses membres qui ont participé au lancement de cette équipe futsal féminine. La victoire en coupe du Rhône l’année dernière nous a lancé et a été précurseur. Nous mettons des choses en place petit à petit avec des objectifs sportifs afin de rester le plus compétitif possible et développer encore plus le futsal féminin à notre échelle.

 

Le mot de la fin pour toi…  

Je tiens à remercier ma famille et mes proches qui me soutiennent depuis toujours et sans qui tout ça n’aurait pas été possible. Le sport de haut niveau demande tout de même beaucoup de sacrifices sur le plan personnel et familial. Et c’est pour vivre des moments comme jouer un match international avec son pays qu’on fait ça. On se rend compte à quel point le sport peut nous procurer des émotions intenses.

 

Propos recueillis par Denis Dupont 

 

Amandine BILLON

Née le 09/09/1998 à Pierre Bénite

Job : kinésithérapeute libéral 

Parcours foot : CVL 38, (de 11 à 17 ans), CVL 38, AS Diemoz (depuis 4 saisons)
Autre : Pôle Espoir féminin fédéral

Par Zachary Brithmer

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