UNE CENTAINE DE BENEVOLES ŒUVRENT AU SEIN DU DISTRICT DE LYON ET DU RHONE POUR QUE SES 55000 LICENCIES PRATIQUENT LE FOOTBALL TOUS LES WEEK-ENDS DE MANIERE ORGANISEE.
NOUS ALLONS AUJOURD’HUI A LA RENCONTRE DE ROBERT DI RIENZO, PRESQUE LE « PETIT DERNIER » DE LA COMMISSION DES COMPETITIONS PUIS DES COUPES… MAIS PAS LE MOINS EXPERIMENTE DES BENEVOLES.
Robert, quand et dans quelles circonstances es-tu arrivé au DLR ?
Dès que j’ai été en retraite, je me suis rapproché du DLR au sein duquel ma femme était déjà présente dans la commission féminine. Je souhaitais le faire également depuis longtemps mais mon emploi du temps professionnel ne me le permettait pas. C’est pour moi un moyen de rendre au foot amateur toutes les émotions que j’ai pu avoir en tant que joueur.Quel avait été ton parcours dans le foot auparavant ?
Je n’ai jamais été dirigeant dans aucun club. Mais j’ai eu une carrière de joueur, à petit niveau (équivalent D4 à D1 aujourd’hui) de 13 jusqu’à 51 ans dans différents clubs. J’ai évolué à l’AS Ecully de mes 13 à mes 28 ans où j’ai eu la chance d’être coaché entre autres par une personne fantastique, Camille Ninel. Il m’a transmis les valeurs du foot amateur, qu’il faut jouer sérieusement, avec passion, mais sans prise de tête et surtout avec le respect de ses dirigeants et de son adversaire. Je suis ensuite passé deux ans par un club loisirs sur Villeurbanne, puis ai basculé en vétérans. D’abord à Dardilly, et pour finir à Ain Sud foot à l’aube de ma cinquante-et-unième année.
« LE MEILLEUR MOYEN DE RENDRE MA RETRAITE RICHE DE TRES BONS MOMENTS ENTRE AMIS… »
Tu es à la commission des Coupes. Quelles sont tes missions ?
Je me familiarise depuis un peu plus d’un an maintenant avec les différents aspects administratifs du district et des différentes commissions. Pour la coupe, je prends le relais d’Alain Barbier qui se concentre maintenant sur la sportive. J’aide Bernard Courrier dans les inscriptions des clubs, les relances, la gestion des équipements (maillots, ballons, coupes,..), mais également de la partie visible de l’iceberg, à savoir les tirages de coupes.
Qu’est-ce que tu apprécies dans ta fonction ?
J’apprécie de faire partie d’une équipe soudée où les plus expérimentés, pour ne pas dire les anciens. Ils sont toujours disponibles pour fournir de bons conseils, expliquer le pourquoi du comment de telle ou telle décision, me permettent de découvrir l’autre versant de la compétition : tout ce qui se fait en amont et en aval d’un match, et que l’on soupçonne très peu quand on n’est que joueur.
Qu’est ce qui te plait le plus dans la vie associative du DLR ?
Le foot est et a toujours été ma passion. Le temps du terrain est maintenant révolu… à moins que je me tourne vers les super vétérans ou le foot en marchant (rires). Alors, continuer de vivre cette passion de l’intérieur, avec d’autres fous de foot de manière totalement bénévole, est pour moi le meilleur moyen de rendre ma retraite riche de très bons moments entre amis.
« EN ATTENTE POUR PARTICIPER A LA COUPE DU MONDE AU QATAR… »
As-tu d’autres engagements associatifs ? Si oui lesquels ?
J’ai démarré le bénévolat très tôt puisque j’ai commencé avec la coupe du monde 1998 à Gerland où j’étais assistant photographe. J’ai ensuite participé à d’autres événements de manière ponctuelle quand mon emploi du temps le permettait (coupe du monde de Rugby, d’athlétisme para olympique, tournoi préolympique de hand féminin…). Mais depuis ma retraite, j’ai accéléré la cadence en m’inscrivant sur plusieurs sites de bénévolat et depuis j’enchaine quasiment tous les trois mois des compétitions internationales (coupe et championnat du monde de canoé de descente en Corrèze, coupe et championnat du monde de VTT aux Gets, coupe du monde de ski à Courchevel, coupe et championnat du monde de Biathlon au Grand Bornand). Et je suis toujours en lice et en attente pour une participation à la coupe du monde au Qatar dans un mois.
Quelle est ta vision du bénévolat ?
C’est pour moi une manière de vivre ma passion de tous les sports en les découvrant de l’intérieur, en visualisant tout le travail fait en amont. Mais également tout ce qui se passe durant la compétition autour du stade ou de la piste. J’ai maintenant 62 ans, et je m’émerveille à chaque fois de tout ce qui fait la beauté du sport, que ce soit sur ou en dehors des terrains. Le bénévole doit se fondre dans la masse de ceux qui savent et dont c’est le métier, en apportant son dynamisme et sa bonne humeur. A partir de là, les différentes missions ne sont plus que du pur bonheur.
Le mot de la fin pour toi…
Juste un mot : MERCI LA VIE de m’avoir donné une bonne santé qui me permet de vivre mes passions, sous un angle différent, mais avec toujours autant d’envie. Je souhaite à tous ceux qui liront cet article de pouvoir le faire.
Propos recueillis par Denis Dupont
CARTE IDENTITE
Robert Di Rienzo
Né le 31/07/1960 à Lyon
Job : Retraité d’une fonction de direction commerciale dans le matériel médical en cardiologie interventionnelle
Parcours joueur : gardien de 13 à 32 ans, puis arrière droit de 33 à 51 ans.
Parcours éducateur-dirigeant : aucun
