
QUOI DE NEUF DOCTEUR ….
Publié le 21/07/2025
LA DOULEUR, POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE…
LONGTEMPS MEDECIN OFFICIEL DU DISTRICT ET MEMBRE DU COMITE DIRECTEUR, CHRISTIAN BERGER-VACHON RESTE UN MEMBRE ACTIF DU DISTRICT, PARTICULIEREMENT AU SEIN DE LA COMMISSION FOOT ENSEMBLE.
« LE DOC » NOUS PROPOSE CETTE CHRONIQUE QUI SE VOUDRA RECURRENTE AVEC UN PREMIER SUJET ABORDE, LA DOULEUR…
Tout le monde connaît la douleur, mais ceci est quelque chose de compliqué. Nous allons l’envisager pour essayer de la comprendre et pour mieux la supporter.
LES PRINCIPAUX TYPES DE DOULEURLa douleur est une sensation désagréable qui apparaît au niveau du cerveau. On distingue principalement trois types de douleur. La douleur aiguë (qui dure moins de trois mois, par définition) est en général liée à un fait immédiat. La douleur chronique, qui dure plus de trois mois, et quant à elle liée à des causes plus complexes, voire inconnues. Enfin la douleur émotionnelle qui est souvent liée à un événement de la vie. On se concentrera sur la douleur aiguë qui est la plus fréquente dans le monde sportif. Mais on peut envisager rapidement les deux autres types de douleur.LA DOULEUR CHRONIQUE
C’est une douleur qui persiste, même si sa cause a disparu. Elle est envahissante et perturbe la vie. Elle la première cause de consultation en médecine générale et concerne 20 % des personnes en France. Un bilan en Centre Anti-Douleur peut être effectué et un suivi est nécessaire.LA DOULEUR EMOTIONNELLE
Cette douleur vient souvent du psychisme (par exemple devant la perte d’un être cher). La psychothérapie et aider la personne sont les premières choses à envisager.LA DOULEUR AIGUË
Elle est habituellement liée à une anomalie apparue brutalement ; ii faut d’abord soigner l’anomalie. Les causes sont multiples ; on peut citer les traumatismes, les fractures, les entorses, une rage de dent, une brûlure, une piqûre, une inflammation locale.
La première action est la suppression de la cause, ce qui est immédiat ou différé. La douleur est alors un signe d’alerte important.MECANISMES DE LA DOULEUR
L’anomalie est repérée par un détecteur, qui envoit l’information au cerveau (le chef), via les voies nerveuses (dont la moelle épinière). Au cerveau, le signal est transmis aux zones sensorielles (cortex sensitif), et ceci plus ou moins fort selon les individus qui sont plus ou moins réactifs. Dans certaines situations, la transmission (notamment au cerveau) peut être inhibée. Ce qui peut permettre au sujet de se mettre en sécurité (par exemple un individu blessé peut se mettre à l’abri avant d’être bloqué par la douleur). En situation de stress, on ressent plus la douleur. L’empathie réduit la douleur.QUE FAIRE ?
Les médicaments peuvent diminuer la transmission à la zone sensible du cerveau. Mais il ne faut pas masquer une douleur qui alerte. On utilisera les antalgiques avec précaution. La suppression de la cause est la première chose à faire.CONCLUSION
La douleur est un signe d’alarme important qu’il ne faut pas supprimer trop vite. Par contre, quand elle est chronique et qu’elle perturbe trop l’existence, il faut lutter contre. Ce qui n’est pas toujours facile. Une analyse médicale est souvent nécessaire ; il faut comprendre avant d’agir…