LA QUESTION ARBITRAGE #1

ARBITRES, JOUEURS, EDUCATEURS, DIRIGEANTS…TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LES LOIS DU JEU

Au cours de la saison sportive 2024/2025, une question arbitrage, suivi de sa réponse la semaine suivante seront mises en ligne chaque mardi sur notre site internet et nos réseaux sociaux.

Le principe est simple : parution de la question (semaine N) et réponse (semaine N+1) avec les compléments d’informations.

LA QUESTION ARBITRAGE NUMERO 1 / REPONSE

 

JC LEFRANC : « CA N’A ETE QUE DU BONHEUR… »

APRES VINGT ET UNE SAISONS COMME CTDA, JEAN-CLAUDE LEFRANC A CHOISI DE FAIRE VALOIR SES DROITS A LA RETRAITE.
VINGT ET UNE SAISON MARQUANTES, AU SERVICE D’UNE PASSION, L’ARBITRAGE.
ENTRETIEN…

Jean-Claude, après 21 saisons comme CTDA, tu viens de quitter tes fonctions. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?
Tout d’abord, dans l’année de mes 64 ans, je suis éligible à la retraite. Ensuite, comme dans toute activité, il faut éviter de faire l’année de trop donc savoir s’arrêter. Surtout à ce poste de CTDA énergivore et « bouffeur » de temps. Enfin, j’ai été élu à la Présidence de l’Union Nationale des Arbitres de Football (UNAF) en 2020. Je sollicite le renouvellement de mon mandat et, aspirant également à représenter les arbitres au prochain COMEX de la FFF fin 2024, j’aurais besoin de plus de disponibilité pour mener à bien ces missions si je suis réélu dans la première et élu dans la seconde. Le bon moment est donc venu pour mettre un terme à ma vie professionnelle.

On se doute que tu ne vas pas aller à la pêche les week-ends… c’est quoi la suite dans le football pour Jean-Claude Lefranc ?
En tant que Président de l’UNAF, je n’ai de cesse d’aller à la pêche… aux adhérents. Mon rôle est bien de convaincre nos arbitres à s’unir en rejoignant les rangs de notre association. Les rassembler, les protéger, les fidéliser et les représenter dans les instances sont les raisons d’être de notre UNAF. L’animation des quatre vingt onze sections départementales, dix-huit sections régionales dont cinq d’outre- mer, gérée uniquement par des bénévoles, occupe bien les journées. Attaché au principe de se souvenir d’où on vient et de ceux, les anciens, qui vous ont aidé à gravir les échelons, je vais continuer à participer à la vie de l’arbitrage de notre District, en apportant mon aide à Laurent Chabaud, le président de Commission d’arbitrage. Partager mon expérience, prodiguer des conseils aux arbitres en restant à leur contact et poursuivre ma mission d’observateur, y compris dans celle des arbitres fédérales féminines, me motive toujours. Je n’aurais donc pas le temps de m’ennuyer.

Et en dehors du football, c’est quoi les projets ?
Pour le peu de temps restant en dehors de l’activité liée au sifflet, dégagé des obligations professionnelles quotidiennes, je vais pouvoir profiter des bienfaits de la vie et un peu plus des miens, à savoir ma famille et mes amis. 

« JE ME REJOUIS ENFIN DU CLIMAT APAISE DANS LES RELATIONS AVEC LES ELUS, LES CLUBS ET LE CORPS ARBITRAL… »

On revient sur tes vingt et une années au district. De quoi es-tu le plus fier ?
Sans doute d’avoir permis à un certain nombre d’arbitres de progresser et de gravir les échelons un à un.  A cet égard, lorsqu’on connaît la difficulté pour accéder à la Fédération, au moment de quitter ma fonction, je suis heureux de voir que l’arbitrage de notre District est très bien représenté à tous les niveaux de la Fédération avec dix huit arbitres. Compter de surcroît parmi l’élite fédérale quatre têtes d’affiche qui sont issues de la filière classique :  Jérémie Pignard (international), Toufik Aï Hammou (Fédéral D1 Futsal), Eddy Rosier (Fédéral Ligue 2), Cédric Favre (Assistant Ligue 1). Sans oublier à cette vitrine les promotions récentes de nos deux premières arbitres Fédérales féminines : Cyndelle Aggoune et Marie Prignon…

Au-delà de l’aspect purement technique, d’autres satisfactions ?
Oui, je me réjouis enfin du climat apaisé dans les relations avec les élus, les clubs et le corps arbitral. Si j’ai pu y contribuer en faisant mieux connaître et accepter l’arbitre dans notre District, je n’aurais pas raté ma mission dans cette dimension relationnelle à ne pas occulter. 

Donne nous trois souvenirs marquants -mais pas plus- ?
Le rappel à l’ordre écrit du Président du District de l’époque dont j’ai fait l’objet, pour avoir, il y a plus de 15 ans, laissé les locaux un peu en désordre après avoir un peu trop fêté les promotions de nos jeunes arbitres en Ligue. Depuis, le souci est réglé, l’UNAF Lyon et Rhône a pris le relai de cette belle initiative de mettre à l’honneur, chaque fin de saison, les promus en Ligue et FFF. Aussi la mise en place du stage hivernal de deux jours au Lac des Sapins à partir de 2007. Lequel est devenu un rituel pour nos arbitres D1 et je n’oublie pas cette image de « carte postale » les voyant revenir du footing matinal tout blanc tant il avait neigé. Justement, lors de l’un de ces stages D1, il me revient cette grosse frayeur lorsqu’un stagiaire n’était plus dans sa chambre. En pleine nuit, nous étions partis à sa recherche à l’extérieur, guidés par la lumière de nos portables, pour finir par réveiller tous les stagiaires, et finalement retrouver celui- ci en train de dormir dans la chaufferie. 

« JE N’AI PAS DE REGRETS MEME SI LE CHANTIER DE L’ARBITRAGE EST VASTE ET REDONDANT… »

Ta nomination également avait été « marquante » en son temps. Explique…
Je n’étais pas candidat à ce poste lorsqu’avec Pascal Parent, nous avons milité pour la création de ce poste de CTDA au sein de notre District qui comptait à l’époque cinq cent onze arbitres. Ça me permet d’avoir une pensée pour notre regretté Bernard Saules (ex-arbitre FIFA et représentant arbitres au Conseil Fédéral) qui nous a bien aidé en œuvrant pour octroyer une subvention FFF aux districts comptant plus de 500 arbitres. C’est sur les conseils de Bertrand Layec, dont j’étais l’arbitre-assistant, que j’ai fini par présenter ma candidature. Mon recrutement n’était en revanche pas gagné au vu de mes relations conflictuelles avec Charly Cherblanc, alors président. J’étais en effet leader de la grève des arbitres de 2001. C’est l’occasion d’honorer sa mémoire et de le remercier d’avoir ouvert ce poste de CTDA. Son coup de fil de félicitations pour mon élection à la Présidence de l’UNAF reste pour moi le signe de reconnaissance d’une bonne collaboration.

A contrario, ta plus mauvaise expérience ?
Toute expérience fut-elle mauvaise en est une. Il y en a sûrement eu (…) Celle de voir des arbitres ayant un potentiel d’évolution réel cesser leur activité en est une. Pour les autres, je ne m’en souviens plus.

Un regret ou une chose que te tenais à cœur et que tu n’as pas pu ?
Je n’ai pas de regrets même si le chantier de l’arbitrage est vaste et redondant : recruter, fidéliser, promouvoir (…) Ainsi, chaque année, on recommence les chronophages stages de formation initiale car le turn-over est trop important. Nous perdons chaque saison de quinze à vingt pour cent de nos effectifs). On refait les gammes sans cesse. Il reste à faire, notamment au niveau des référents arbitres dans les clubs afin de mieux sensibiliser ceux- ci à la nécessité de recruter. Avant toute contrainte statutaire, nos clubs doivent aussi porter plus d’attention à leurs arbitres. Des progrès ont été réalisés mais le chemin est encore long pour la pleine intégration des licenciés arbitres dans les clubs.

BENOIT BASTIEN, CLEMENT TURPIN RUDDY BOUQUET, FREDY FAUTREL ET BERTRAND LAYEC…

On sait que tu ne vas pas nous dire que l’arbitrage est mauvais dans le district mais on compte sur ton impartialité et ton objectivité légendaires pour nous donner ton avis sur son niveau global ?
L’arbitrage a clairement progressé car les arbitres se sont investis dans leur mission en prenant conscience de leurs obligations de préparation de matchs et de formation. Ceux-ci sont également en compétitions, comme les équipes des clubs. D’ailleurs, la publication sur le site du District des classements de fin de saison, acceptée par les arbitres, a décuplé leur motivation et les a contraints à redoubler d’efforts afin d’être le mieux classé possible dans la hiérarchie ainsi instaurée. L’indicateur de « performance » reste cependant simple et facile : si on ne parle pas des arbitres à la fin, c’est que tout va bien. Enfin, nous assurons la désignation d’un arbitre dans toutes les catégories seniors. Ce qui n’est pas le cas dans tous les Districts. C’est plus compliqué dans les catégories jeunes où l’effectif est moins pérenne donc plus volatile.

Et au niveau national, quelle est ta vision des choses ?
Le réseau CTRA/CTDA s’est largement bien étoffé depuis 2003 avec des collaborateurs passionnés et investis. Celà a permis de mutualiser les supports de formation initiale (stages de recrutement) et ceux de formation continue sur l’ensemble du territoire. C’est une bonne chose. Il faut juste rester vigilant que cette harmonisation et ces formations prodiguées gardent leur côté humain. La volonté de vouloir développer les formations en distanciel ne doit pas occulter que les arbitres, garants des lois du jeu, sont très souvent seuls sur les terrains. En conséquence, la connaissance de l’homme ou de la femme arbitre à travers les rassemblements de formation en présentiel reste primordial. La mise en place des ETRA (Equipes de Techniciens Arbitrage) dans chaque Ligue reste une bonne idée calquée sur l’organisation DTN/DTR/CTD. La déclinaison dans les Ligues reste liée aux orientations des CRA. Le retard pris dans la nôtre demeure un regret tant la mutualisation des compétences permet d’harmoniser l’organisation de l’arbitrage au plan régional, la formation dans les districts dépourvus de professionnels, de favoriser ainsi l’évolution des arbitres et de contribuer à accroître la motivation des troupes

Une personne qui t’a marqué durant ces longues années et pourquoi ?
Il y en aurait beaucoup à citer tant l’arbitrage m’a permis d’en côtoyer. Sur l’aspect purement technique, quand je vois la passion à transmettre, l’investissement des arbitres de haut niveau en activité tels Clément Turpin et Ruddy Bouquet dans leur ligue, précédés des Benoît Bastien, Fredy Fautrel et Bertrand Layec, je me dis que j’ai eu beaucoup de chance de les côtoyer car j’ai, et nous avons appris à leur contact. Alors, on peut imaginer l’apport pour les arbitres des ligues concernées.

La question que tu aimerais qu’on te pose… et la réponse évidemment ?
Si j’ai été heureux dans cette fonction ? Au vu de ce qui précède, la réponse est claire. Pouvoir faire de sa passion, son métier. Dans mon cas la moitié d’une vie professionnelle. Ça n’a été que du bonheur. Beaucoup en rêve, peu y parvienne. Je mesure cette chance de la vie.

« C’EST VRAI QUE MES « REMONTEES DE BRETELLES » AUX ARBITRES ONT ETE PARFOIS VIVES ET TONITRUANTES… »

Si on te dit que tes coups de gueules vont manquer aux murs du district qui ne trembleront plus, tu nous réponds quoi ?
Chacun sa marque de fabrique et sa méthode non ? C’est vrai que mes « remontées de bretelles » aux arbitres ont été parfois vives et tonitruantes au point de voir surgir dans mon bureau des élus, ou mes collègues de travail de notre District afin de ramener le calme. La réception de sympathiques messages à l’occasion de mon départ, dont ceux d’arbitres ayant subi mes foudres, indique qu’on n’était pas fâché, loin s’en faut.  Puis comme disait Nietzsche « ce qui ne tue pas, rend plus fort » et, finalement, ces arbitres corrigés ont au moins arbitralement grandi.

Quel message souhaites-tu adresser à ton successeur ?
Pas de message particulier. Il connaît le job pour l’avoir exercé pendant 25 ans dans un District voisin. Il a toutes les qualités pour réussir dans notre District où l’effectif arbitres est conséquent. Bien entendu, il apportera sa touche personnelle mais poursuivra dans cette lignée d’exigence et de rigueur afin que nos arbitres donnent le meilleur d’eux-mêmes au service du football départemental. Tous mes vœux de bienvenue -c’est fait-, et mes souhaits de réussite dans ce nouveau Challenge qui se présente à lui l’accompagnent en continuant de porter haut les couleurs arbitrales de notre District.

Le mot de la fin pour toi sans remercier une centaine de personne…
Merci tout simplement à tous ceux qui m’ont accordé leur confiance. A savoir trois présidents du District, Charly Cherblanc, Pascal Parent et Arsène Meyer dont la remise de la médaille Grand Or de notre District fut un geste fort de reconnaissance de sa part. Merci aussi aux trois présidents de CDA : Alain Duhem, Nicolas Meyze et Laurent Chabaud. Merci enfin à toutes celles et tous ceux, bénévoles, qui m’ont supporté et accompagné dans ma fonction, en y associant l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices du District. Elles et ils se reconnaîtront. Je conclurai en citant Saint-Augustin : « Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui a perdu sa passion. » 

 

Propos recueillis par Denis Dupont

 

Jean-Claude Lefranc donne les clés à Roland Viallet, son successeur…

Une médaille remise par Arsène Meyer lors de l’AG de Régnié-Durette…

Le traditionnel stage au Lac des Sapins, un rituel attendu depuis 2007

FOOT FEMININ – FARES HACHACHI FAIT LE POINT…

AVEC PLUS DE 4600 JOUEUSES (HORS LOISIRS ET FUTSAL), LE DISTRICT DE LYON ET DU RHONE EST SUR LE PODIUM NATIONAL EN MATIERE DE LICENCIEES.
PAS DE QUOI S’ENDORMIR POUR AUTANT SUR LEURS LAURIERS POUR FARES HACHAICHI ET LA CTJ QUI DRESSENT LE BILAN DE LA SAISON ECOULEE, MAIS SURTOUT DONNENT LES AXES DE TRAVAIL ET DE PROGRESSION DE LA SAISON PROCHAINE…

Farès, le président Arsène Meyer a exprimé le souhait d’aller encore plus loin en matière de football féminin dans le district. Peux-tu déjà nous faire un point sur la situation actuelle ?
Les voyants sont plutôt au vert. Avec plus 4693 licenciés (hoir loisir et futsal), le football féminin progresse en nombre de pratiquantes, mais aussi en matière de structuration. Nous avons eu cette saison une augmentation de plus de 10% chez les jeunes, des U12F aux u18F. Pour les plus petites, le nombre stagne (+1%). Nous constatons que nos filles démarrent plus tard que nos garçons, souvent à cause d’un nombre de joueuses trop faible pour proposer une pratique adaptée.

Dans ce contexte, c’est quoi « aller plus loin » pour la CTJ et toi qui avez en charge la discipline ?
Pour la CTJ, aller plus loin, c’est parvenir à proposer un projet adapté à chaque joueuse. D’où la volonté d’insister sur le développement de la pratique Foot à 5 qui permet de beaucoup plus toucher le ballon et favorise la progression technique.  

DEUX LEVIERS POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN…

Peux-tu nous donner ton sentiment sur la qualité des pratiquantes lors des PPF, qui reflète aussi le travail des clubs ?
Elle est à deux vitesses. L’état des lieux nous montre que les joueuses qui évoluent en mixité sont les plus performantes. La progression est moindre pour celles qui sont sur une pratique 100% féminine. C’est pour celà que nous sommes convaincus qu’il faut avoir un projet adapté à chaque joueuse.

Et côté effectif, que faudrait-il pour les développer encore ?
Il y a plusieurs leviers. D’abord la continuité de projet. Il faut que les clubs fonctionnent entre eux, par zone, afin de proposer une continuité entre les différentes catégories. Celà passe par des groupements de clubs. Ensuite, avoir un projet de jeu adapté à toutes. Enfin, il faut travailler en milieu scolaire. Contrairement aux garçons où l’attirance de notre pratique se fait plus naturellement, les filles ont besoins qu’on aille les sensibiliser à notre sport. Et quoi de mieux qu’un cycle de Foot à l’école ?

LE FOOT A 5 COMME MOTEUR…

On sait que l’un des projets phares de la saison prochaine concerne la pratique à 5. Explique…
Le projet a débuté dès la fin de la saison 2022-2023 avec un questionnaire envoyé aux clubs. Beaucoup nous ont expliqué ne pas proposer de pratique faute d’un nombre suffisant de joueuses. L’idée est donc double. Premièrement, permettre aux clubs de mettre en place une offre avec moins de filles. Deuxièmement, proposer un projet plus adapté aux débutantes comme évoqué précédemment. Partant de ces postulats, un groupe de travail a été constitué, impliquant des salariés du district, mais aussi des membres de clubs et de Groupements, que je remercie au passage. En est sortie une organisation plus en adéquation avec la situation et facile d’organisation.

Le mot de la fin pour toi…
Je pense qu’il est important de comprendre les besoins de nos joueuses afin de leur proposer ce qu’elles recherchent dans le football. La fidélisation passe par là, donc le développement de la masse sans que celà ne vienne en contradiction avec la performance.

LA QUESTION ARBITRAGE #1

ARBITRES, JOUEURS, EDUCATEURS, DIRIGEANTS…TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LES LOIS DU JEU

Au cours de la saison sportive 2024/2025, une question arbitrage, suivi de sa réponse la semaine suivante seront mises en ligne chaque mardi sur notre site internet et nos réseaux sociaux.

Le principe est simple : parution de la question (semaine N) et réponse (semaine N+1) avec les compléments d’informations.

LA QUESTION ARBITRAGE NUMERO 1

MAINTENANT, C’EST A VOUS D’ARBITRER !

NOS CHERS BENEVOLES – A LA DECOUVERTE DE VIRGINIE LAGRANGE

RENCONTRE AVEC VIRGINIE LAGRANGE, MEMBRE DES COMMISSIONS DE COMPETITIONS ET DES COUPES, DESORMAIS MEMBRE DU COMITE DIRECTEUR DU DISTRICT

Virginie, tu as été élue samedi 22 juin au Comité Directeur du DLR. Quel sentiment prédomine ?
Celà a été une réelle surprise pour moi qu’Arsène Meyer ait pensé à moi pour être sur sa liste de son prochain mandat. Cela procure évidemment une petite fierté personnelle mais le sentiment qui prédomine est la hâte de pouvoir œuvrer au sein du CD, d’y apporter mon expérience, mon envie.

Quand et dans quelles circonstances es-tu arrivée au District ?
J’avais régulièrement des contacts téléphoniques avec Bernard Courrier dans le cadre de mon rôle de Secrétaire Générale au sein du FC Gerland. J’avais très souvent des questions à lui poser et il répondait patiemment, toujours avec une pointe d’humour. Nous nous sommes rencontrés lors de la finale de Coupe DLR que nos Séniors ont joué en 2021. Nous avons échangé et, en fin de journée, au moment de se dire au revoir, il m’a demandé si je serais intéressée de participer à la vie du District. J’ai dit oui.

Qu’est-ce qui avait motivé cette démarche ?
L’envie d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses… je pense que nous apprenons toute notre vie. J’ai vu cette opportunité comme une occasion de comprendre le fonctionnement du District et de connaître plus de choses sur le monde du football amateur. Le football a toujours fait partie de ma vie, une passion en quelque sorte, et je me suis réjouie de pouvoir m’engager un peu plus grâce à cette nouvelle expérience, au sein du District.

« LE DISTRICT, C’EST PLUS DE 10000 MATCHS PAR SAISON… »

Quelle vision en avais-tu avant ?
Je n’avais pas une vision très claire sur le fonctionnement et avec le recul je pense que je n’avais pas pris conscience de tous les domaines dans lesquels le District intervenait. C’était un peu opaque pour moi dans le sens où je ne connaissais pas le fonctionnement ni les rouages alors qu’évidemment, je savais que cette instance était un élément essentiel pour tout club évoluant en District.

Et maintenant, quelle perception en as-tu ?
Je me suis rendue compte du travail important réalisé par les instances du District. C’est une organisation essentielle au bon déroulement des championnats, des coupes : une saison, c’est plus 10 000 matchs. Donc des joueurs et des bénévoles qui sont présents pour entourer le bon déroulement des matchs avant, pendant et après. Toutes les Commissions qui composent le District permettent, entre autre, l’organisation et la bonne tenue de tous ces matchs. Le District est un pivot essentiel dans le football régional.

Tu es par ailleurs secrétaire du FC Gerland. Comment es-tu arrivée dans le monde du football ?
Une famille de footeux. Le foot a toujours fait partie de ma vie dès mon plus jeune âge. Mes cousins évoluaient au CS Meaux, nous allions en famille les voir jouer régulièrement le week-end. Mon oncle était dirigeant et mon Papa a arbitré des matchs. Ma Maman également est une assidue depuis toujours. Le football faisait et fait partie intégrante de notre vie. J’ai moi-même voulu pratiquer en club enfant mais pour une fille, voici quelques dizaines d’années en arrière, ce n’était pas simple. Alors, je jouais dans la cour de récré. Et lorsque Mathys, notre fils ainé, a voulu commencer le foot à l’âge de 6 ans, nous l’avons inscrit dans le club le plus proche de notre domicile :  le FC Gerland. Le Président de l’époque, Joseph Giovannone, a recruté Johnny, mon conjoint, dans un premier temps pour être sur le terrain. Je pense qu’il a vu que le football me passionnait et il m’a demandé si j’avais un peu de temps pour donner un coup de main sur le côté administratif, j’ai dit oui.

« MEME PAS PEUR… »

Tu fais donc partie des commissions des compétitions et des coupes du District. Quelle est ta mission ?
J’ai la charge de répertorier chaque semaine, les forfaits du week-end. Et je m’occupe également de réaliser un suivi sur « les feuilles de matchs manquantes » afin que la Commission ait un état des lieux. Je suis en télétravail mais j’essaie d’être présente au sein de ma Commission le plus souvent possible. En ce qui concerne la Commission des Coupes, mon rôle est plutôt d’aider en fin de saison sur les matchs, en présentiel.  

Pas trop difficile d’être entourée de tous ces hommes ?
C’est mon quotidien, j’ai grandi dans une famille où j’étais la seule fille. Aujourd’hui Johnny et moi nous avons deux garçons et le petit dernier, Lucas, joue au football. Donc… même pas peur (rires). 

Le mot de la fin pour toi…
Être bénévole c’est investir du temps, de l’expérience et c’est aussi vivre des moments de partage, faire partie de la grande famille du foot. Au sein de mon club comme du District, je n’avance pas seule. Je tiens d’ailleurs à remercier toutes les personnes que j’ai croisées, celles avec lesquelles j’ai travaillé et celles avec lesquelles je travaille et qui m’ont permis de progresser dans mes connaissances.

Propos recueillis par Denis Dupont

Virginie LAGRANGE
Née le
 4 août 1981 à Meaux (77)
Job : Assistante Technique d’Ingénieurs

Parcours sportif : tennis, danse et équitation (plus théâtre) 
Parcours éducatrice-dirigeante : Depuis 9 saisons au sein du FC Gerland (secrétaire générale). Au district depuis 3 saisons (Commission Compétitions et des Coupes.)

CTJ (FORMATION) – J. HERNANDEZ FAIT LE POINT…

EN MEME TEMPS QU’IL A PRIS LA RESPONSABILITE DE LA COMMISSION TECHNIQUE ET DES JEUNES, JEROME HERNANDEZ A DÛ METTRE EN PLACE LA NOUVELLE POLITIQUE DE FORMATION FEDERALE.
LE CTD COORDINATEUR FAIT LE POINT…

Jérôme, le fonctionnement des formations d’éducateurs a changé en début de saison. Peux-tu nous rappeler dans les grandes lignes ce qui a changé pour quels objectifs ?
En effet il y a eu une réforme importante de la formation avec la volonté de la DTN de dissocier un parcours professionnel et un parcours bénévole. Concernant le parcours bénévole, la volonté est de proposer plusieurs formats : les Attestations Fédérales (1 jour), les Certificats Fédéraux d’initiateurs (2 x 1 jour) et les Diplômes Fédéraux (2 x 3 jours). L’objectif principal étant de favoriser la proximité et l’accessibilité à la formation initiale selon le public encadré.

Ton sentiment général après cette première saison de fonctionnement ?
Comme toute réforme, nous étions dans une année de découverte, avec des satisfactions et des axes d’améliorations. Au niveau quantitatif, c’est positif avec environ 750 éducateurs formés cette saison par le district de Lyon et du Rhône (hors DF proposé par la ligue). Sur le plan qualitatif, il y a beaucoup de retours positifs des participants, avec un contenu qui répond en majorité a leurs attentes. Mais nous sommes conscients qu’il reste de nombreuses améliorations à apporter dans le contenu et le suivi.

Côté organisation de l’équipe CTJ, quels ont été les impacts ?
Notre organisation avec des référents techniques dans chaque groupement a permis de proposer à minima un CFI pour chaque public dans chacun des cinq groupements. Et c’est grâce à nos nombreux intervenants bénévoles de la commission que nous pouvons accueillir autant de sessions de formation (presque 40).

Les plus de cette nouvelle formule selon toi ?
Le réel plus est la facilité de se former. Ensuite, ces sont les messages renvoyés aux éducateurs : Laisser jouer, arrêter d’arrêter. La posture de l’éducateur : entre bienveillance et rappel du rôle éducatif 

« L’IMPRESSION D’UNE PREMIERE SAISON TRES POSITIVE… »

Ce qui mériterait d’être amélioré ?
Après une première année de mise en place, nous avons fait un premier bilan qui nous a permis de proposer dès la saison prochaine des CFI avec des priorités spécifiques à chacun en tenant compte des attentes et besoins des stagiaires. Enfin l’axe principal d’amélioration sera l’utilisation de la plateforme de formation avec des contenus et une certification en ligne. Comme toute réforme, il faut essuyer un peu les plâtres mais cette diversité des modes d’apprentissage sera un réel plus.

Tu viens de terminer ta première saison en tant que CTD Coordinateur. Tes impressions ?
L’impression d’une première saison très positive grâce à une équipe technique départementale de grande qualité et très investie dans toutes nos actions. Les indicateurs sont positifs. A savoir le nombre de licenciés encore en hausse et la barre des 60000 licenciés largement dépassée, de nombreux éducateurs formés, de nombreux joueurs/joueuses qui ont brillé sur nos parcours de détections, et de nouveaux clubs labellisés. Un point noir malgré tout avec le climat autour des rencontres du foot d’animation qui sera un axe important de progression dès la saison prochaine et qui devra être un objectif commun de tous : élus, techniciens du district comme des clubs.

Propos recueillis par Denis Dupont

 

LA QUESTION ARBITRAGE

ARBITRES, JOUEURS, EDUCATEURS, DIRIGEANTS…TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LES LOIS DU JEU

Au cours de la saison sportive 2024/2025, une question arbitrage, suivi de sa réponse la semaine suivante seront mises en ligne chaque mardi sur notre site internet et nos réseaux sociaux.

Le principe est simple : parution de la question (semaine N) et réponse (semaine N+1) avec les compléments d’informations.

MAINTENANT, C’EST A VOUS D’ARBITRER !

PSEM – REUNION SECURITE OBLIGATOIRE 24/25

Comme chaque saison, la commission Prévention Sécurité Ethique et Médiation (PSEM) organise ses réunions sécurités.

Chaque club à l’obligation d’être présent sur l’une des réunions proposées ci-dessous :

  • Le mardi 10 septembre (réunion prévue à Lentilly Espace Culturel La Passerelle 10 rue du Chatelard Cru)
  • Le mercredi 11 septembre à 19H au DLR
  • Le jeudi 12 septembre à 19H au DLR
  • Le mardi 17 septembre à 18H30 au DLR
  • Le jeudi 19 septembre à 18H30 au DLR

L’inscription doit se faire via le lien reçu sur la boite mail officielle du club.

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