FOOT FEMININ – FARES HACHACHI FAIT LE POINT…

Publié le 17/07/2024

AVEC PLUS DE 4600 JOUEUSES (HORS LOISIRS ET FUTSAL), LE DISTRICT DE LYON ET DU RHONE EST SUR LE PODIUM NATIONAL EN MATIERE DE LICENCIEES.
PAS DE QUOI S’ENDORMIR POUR AUTANT SUR LEURS LAURIERS POUR FARES HACHAICHI ET LA CTJ QUI DRESSENT LE BILAN DE LA SAISON ECOULEE, MAIS SURTOUT DONNENT LES AXES DE TRAVAIL ET DE PROGRESSION DE LA SAISON PROCHAINE…

Farès, le président Arsène Meyer a exprimé le souhait d’aller encore plus loin en matière de football féminin dans le district. Peux-tu déjà nous faire un point sur la situation actuelle ?
Les voyants sont plutôt au vert. Avec plus 4693 licenciés (hoir loisir et futsal), le football féminin progresse en nombre de pratiquantes, mais aussi en matière de structuration. Nous avons eu cette saison une augmentation de plus de 10% chez les jeunes, des U12F aux u18F. Pour les plus petites, le nombre stagne (+1%). Nous constatons que nos filles démarrent plus tard que nos garçons, souvent à cause d’un nombre de joueuses trop faible pour proposer une pratique adaptée.

Dans ce contexte, c’est quoi « aller plus loin » pour la CTJ et toi qui avez en charge la discipline ?
Pour la CTJ, aller plus loin, c’est parvenir à proposer un projet adapté à chaque joueuse. D’où la volonté d’insister sur le développement de la pratique Foot à 5 qui permet de beaucoup plus toucher le ballon et favorise la progression technique.  

DEUX LEVIERS POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN…

Peux-tu nous donner ton sentiment sur la qualité des pratiquantes lors des PPF, qui reflète aussi le travail des clubs ?
Elle est à deux vitesses. L’état des lieux nous montre que les joueuses qui évoluent en mixité sont les plus performantes. La progression est moindre pour celles qui sont sur une pratique 100% féminine. C’est pour celà que nous sommes convaincus qu’il faut avoir un projet adapté à chaque joueuse.

Et côté effectif, que faudrait-il pour les développer encore ?
Il y a plusieurs leviers. D’abord la continuité de projet. Il faut que les clubs fonctionnent entre eux, par zone, afin de proposer une continuité entre les différentes catégories. Celà passe par des groupements de clubs. Ensuite, avoir un projet de jeu adapté à toutes. Enfin, il faut travailler en milieu scolaire. Contrairement aux garçons où l’attirance de notre pratique se fait plus naturellement, les filles ont besoins qu’on aille les sensibiliser à notre sport. Et quoi de mieux qu’un cycle de Foot à l’école ?

LE FOOT A 5 COMME MOTEUR…

On sait que l’un des projets phares de la saison prochaine concerne la pratique à 5. Explique…
Le projet a débuté dès la fin de la saison 2022-2023 avec un questionnaire envoyé aux clubs. Beaucoup nous ont expliqué ne pas proposer de pratique faute d’un nombre suffisant de joueuses. L’idée est donc double. Premièrement, permettre aux clubs de mettre en place une offre avec moins de filles. Deuxièmement, proposer un projet plus adapté aux débutantes comme évoqué précédemment. Partant de ces postulats, un groupe de travail a été constitué, impliquant des salariés du district, mais aussi des membres de clubs et de Groupements, que je remercie au passage. En est sortie une organisation plus en adéquation avec la situation et facile d’organisation.

Le mot de la fin pour toi…
Je pense qu’il est important de comprendre les besoins de nos joueuses afin de leur proposer ce qu’elles recherchent dans le football. La fidélisation passe par là, donc le développement de la masse sans que celà ne vienne en contradiction avec la performance.

Par Zachary Brithmer

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