Publié le 24/06/2024

POUR SA DERNIERE SAISON SUR LES TERRAINS EN TANT QUE JOUEURS, MICKAEL JOUBERT S’EST OFFERT UN TITRE DE PICHICHI DE D1.
UN ULTIME ACCESSIT POUR UN BUTEUR CONNU ET RECONNU, QUI AURA MARQUE LES DEUX DERNIERES DECENNIES PAR UN SENS DU BUT ET UNE ADRESSE DEVANT LA CAGE A NUL AUTRE PAREIL…  

Mickael, être le meilleur buteur du district à 34 ans et pour ta dernière saison de joueur, ça fait quoi ?
Déjà, je n’aurais 34 ans qu’à la fin de l’année (rires). Plus sérieusement, c’est une grande fierté de finir meilleur buteur de D1… pour un vieux. Et puis je trouve que ça boucle la boucle après avoir déjà été récompensé il y une dizaine d’année comme meilleur buteur du Rhône dans les championnats de Ligue.

Tu as peu joué en première partie de saison pour empiler les buts dans la deuxième. Explique…
La première partie de saison a été un peu compliquée. Je me suis blessé au genou peu après le match du premier tour de coupe de France. J’ai pris le temps pour récupérer et me remettre totalement. Je ne voulais pas rechuter surtout.

Parles nous du FC Gerland et de la saison réalisée ?
Le FC Gerland a énormément changé ces dernières années. Sans ça d’ailleurs, je n’aurais probablement jamais signé dans ce club pour être franc. J’ai beaucoup d’ami d’enfance ici, comme Djilali (ndlr Seghier) qui coache les seniors et avec qui j’étais à l’école, et bien d’autres encore. Cette saison a été extraordinaire avec deux montées en ligue, deux demi-finales de Coupe du Rhône et un titre de D1. Elle a même été incroyable.

C’est quoi ta recette pour marquer autant ?
Je ne sais pas s’il y a une recette miracle. Je sens bien les coups et j’ai surtout de très bons coéquipiers qui m’ont mis dans de supers conditions pour finir le boulot. C’est un vrai travail d’équipe.

« CA VA SUREMENT ME MANQUER… »

Quel regard portes tu sur l’ensemble de ta carrière ?
Je pense avoir fait une petite carrière plutôt sympa en ayant quasiment joué à tous les niveaux district, ligue et même CFA. Mon seul regret est de ne pas avoir pu jouer plus longtemps à ce niveau à cause de ma cheville.

Pourquoi décider d’arrêter maintenant ?
Ça fait maintenant trois ans que je joue et que j’entraine en même temps. Je commence à fatiguer un petit peu j’avoue. J’ai fait le choix de continuer à coacher et de laisser la place aux jeunes, même si ça va sûrement me manquer quand même. Et même si ça n’a jamais été mon point fort, j’en ai marre aussi des préparations physiques (rires).

La suite pour Mickael Joubert, c’est quoi ?
La suite ? C’est me faire plaisir en jouant de temps en temps avec les amis, de continuer à coacher. Je ne serai jamais très loin d’un terrain.

Le mot de la fin pour toi…
Un grand merci à chacun de mes coéquipiers et à tous les coachs que j’ai pu croiser au cours de toutes ces années. J’ai fait la connaissance de superbes personnes, certains sont devenus des amis. Tous ont contribué à ce que ces années de joueur de football restent inoubliables

Propos recueillis par Denis Dupont

Mikael JOUBERT
Né le 18 décembre 1990 à Villeurbanne
Job :  dessinateur en bureau d’étude
Parcours : LOU, CORPS Saint-Fons, US Vénissieux, FC Limonest, AS Marcy-Charbonnières, AS Saint-Priest, CS Neuville, Ain Sud Foot, FC Gerland.